10 octobre 2006

Comme il fait mauvais d'être français en France

Le 09/10/2006, Le Monde publie un article intitulé : "D'anciens squatteurs maghrébins de Cachan disent avoir été évincés des listes de relogés".
En voici quelques phrases qui démontrent que le ministre de l'Intérieur marche la tête à l'envers, et fait systématiquement le contraire de ce qu'il énonce :

- (...) Karim, qui témoigne sous un prénom d'emprunt, ne sait pas s'il va connaître le sort de ces familles s'éloignant du gymnase sous la protection de France terre d'asile. Ce Kabyle d'Alger, âgé de 38 ans et sans titre de séjour, devrait pourtant bénéficier du protocole d'hébergement approuvé dans la nuit du 4 au 5 octobre.
- Il a pourtant vécu trois ans dans le bâtiment F du campus de Cachan. "J'ai toutes les preuves de ma présence ici", assure-t-il. En 2004, il a été recensé une première fois lorsque les services déconcentrés de l'Etat ont entrepris le relogement d'une partie des squatteurs. Deux ans après, son nom a de nouveau été enregistré, au moment de l'expulsion du 17 août, puis quelques jours plus tard, quand la mairie a dénombré les occupants du gymnase.

Cet individu est donc un hors la loi : il est en France depuis 3 ans, en toute impunité, alors que l'administration a pu le recenser. A quoi servent donc les lois ? Pourquoi prend-on des gants avec ces gens là ?

- (...) D'après Karim, certains délégués du bâtiment F, qui sont originaires d'Afrique subsaharienne, ont évincé des Maghrébins de la liste pour les remplacer par des proches. "Ce n'est pas juste. dénonce-t-il. J'ai peur pour demain. Je vais aller où ? Si on ne me reloge pas, je m'installerai dans la mairie." Un autre homme, en provenance d'Afrique du Nord, s'est également manifesté auprès de SOS-Racisme, car il craignait d'être mis sur la touche. "Les Maghrébins ne sont pas les seuls à être concernés, souligne Fidèle Nitiéma, l'un des porte-parole des familles. Plusieurs personnes, de différentes nationalités, ont été oubliées de la liste car elles ne restaient pas dans le gymnase, à cause du manque de place. Il n'y a pas eu de discrimination."

D'après le président de la Licra, ce problème a été soulevé, dimanche soir, au cours d'une nouvelle réunion de travail en mairie de Cachan : "Nous sommes préoccupés et nous l'avons dit aux délégués, ils doivent trouver une solution, déclare M. Gaubert. Je ne veux pas laisser sur le carreau quelqu'un qui a habité dans le bâtiment F."

France terre d'asile, la Licra et SOS-Racisme avaient réussi à gagner la confiance d'une large partie des expulsés mais celle-ci peut, à tout moment, disparaître.


Samedi soir, douze personnes ont refusé de s'installer dans un foyer situé à Porcheville, le jugeant trop éloigné de leur lieu de travail. Elles ont également regretté d'avoir été orientées vers un lieu d'hébergement qui n'avait pas été mentionné au départ. "Il y a un moment où le niveau d'exigence peut devenir incompréhensible aux yeux de l'opinion publique", commente Pierre Henry, directeur général de France terre d'asile.

Cet épisode a créé des tensions. Plusieurs délégués ont quitté la réunion qui se tenait, dimanche, en mairie de Cachan, après quelques minutes de discussion. Mais M. Henry entend rester optimiste : "Le processus d'hébergement se poursuit." Le gymnase pourrait être libéré mardi ou mercredi.


Les pauvres, on va les plaindre... Tout ceci est pure perte de temps, qu'on les foute dehors !


Ce sont les français pauvres et SDF qui doivent être contents d'être français quand ils voient ce spectacle lamentable et honteux d'un pouvoir atteind de nanisme qui se complet dans la soumission. A ce rythme là, Sarko va leur offrir la propriété d'un logement, payée par le contribuable français, il va de soi

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